mercredi 29 novembre 2017

mardi 21 novembre 2017

10/18 — Jules Verne : Le pilote du Danube




Jules Verne

Le pilote du Danube

Préface par Francis Lacassin
Postface par Piero Gondolo della Riva

n° 1286

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Jules Verne inattendu »
Volume quintuple

301 pages (304 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1979
ISBN : 2.264-00967-5

TABLE DES MATIÈRES

Préface : Jules Verne et le roman policier, par Francis Lacassin [5-18]
Jules Verne : Le pilote du Danube [19-294]
Postface : L'affaire Pilote du Danube, par Piero Gondolo della Riva [295-301]


(Contribution du Tenancier)
Index

dimanche 19 novembre 2017

Seul un fou...

Un étrange sentiment veille toujours chez votre Tenancier lorsqu’il passe au large des correspondances littéraires ou historiques. Il ne réside pas dans l’incomplétude souvent présente dans ces recueil, souvent amputés de leurs réponses, parcellaires, perdus, détruits, etc. Ce qui prévaut, au contraire est l’envie que toutes les correspondances s’articulent sur un registre temporel. Ainsi l’on verrait qui a écrit quoi, par exemple, le 17 décembre 1867, toutes correspondances ou extraits de journaux intimes confondus. Ce registre renverrait aux volumes qui le renferment. Ce serait un vaste travail de recollement, une entreprise monstrueuse et colossale… une tentative de saisir un moment perdu, une date sans signification particulière, seulement parce qu’un personnage, un jour, a écrit une missive, laissé une pensée. On organiserait des chasses qui courraient d’un volume à l’autre pour reconstituer un segment de temps : 17 décembre et son lendemain — puisque la poste à cette époque permettait de se répondre un jour sur l’autre… Tous ces écrits ne concernent pas forcément un fait précis, un événement historique. Ce serait surtout une curieuse polyphonie, diffuse, qui subsisterait d’un air du temps, disparu, un 17 décembre ou un autre jour, une autre année.
Qui ferait cela ? Seul un fou…

samedi 18 novembre 2017

Lectures exaltantes

« Ils lurent d'abord Walter Scott.
Ce fut comme la surprise d'un monde nouveau.
Les hommes du passé qui n'étaient pour eux que des fantômes ou des noms devinrent des êtres vivants, rois, princes, sorciers, valets, gardes-chasse, moines, bohémiens, marchands et soldats, qui délibèrent, combattent, voyagent, trafiquent, mangent et boivent, chantent et prient, dans la salle d'armes des châteaux, sur le banc noir des auberges, par les rues tortueuses des villes, sous l'auvent des échoppes, dans le cloître des monastères. Des paysages artistement composés, entourent les scènes comme un décor de théâtre. On suit des yeux un cavalier qui galope le long des grèves. On aspire au milieu des genêts la fraîcheur du vent, la lune éclaire des lacs où glisse un bateau, le soleil fait reluire les cuirasses, la pluie tombe sur les huttes de feuillage. Sans connaître les modèles, ils trouvaient ces peintures ressemblantes, et l'illusion était complète. L'hiver s'y passa.
Leur déjeuner fini, ils s'installaient dans la petite salle, aux deux bouts de la cheminée ; — et en face l'un de l'autre, avec un livre à la main, ils lisaient silencieusement. Quand le jour baissait, ils allaient se promener sur la grande route, dînaient en hâte, et continuaient leur lecture dans la nuit. Pour se garantir de la lampe Bouvard avait des conserves bleues, Pécuchet portait la visière de sa casquette inclinée sur le front.
Germaine n'était pas partie, et Gorju, de temps à autre, venait fouir au jardin, car ils avaient cédé par indifférence, oubli des choses matérielles.
Après Walter Scott, Alexandre Dumas les divertit à la manière d'une lanterne magique. Ses personnages, alertes comme des singes, forts comme des boeufs, gais comme des pinsons, entrent et partent brusquement, sautent des toits sur le pavé, reçoivent d'affreuses blessures dont ils guérissent, sont crus morts et reparaissent. Il y a des trappes sous les planchers, des antidotes, des déguisements — et tout se mêle, court et se débrouille, sans une minute pour la réflexion. L'amour conserve de la décence, le fanatisme est gai, les massacres font sourire.
Rendus difficiles par ces deux maîtres, ils ne purent tolérer le fatras de Bélisaire, la niaiserie de Numa Pompilius, Marchangy ni d'Arlincourt.
La couleur de Frédéric Soulié, comme celle du bibliophile Jacob leur parut insuffisante — et M. Villemain les scandalisa en montrant page 85 de son Lascaris, un Espagnol qui fume une pipe "une longue pipe arabe" au milieu du XVe siècle.
Pécuchet consultait la biographie universelle — et il entreprit de réviser Dumas au point de vue de la science.
L'auteur, dans Les Deux Diane se trompe de dates. Le mariage du Dauphin François eut lieu le 14 octobre 1548, et non le 20 mars 1549. Comment sait-il (voir Le Page du Duc de Savoie) que Catherine de Médicis, après la mort de son époux voulait recommencer la guerre ? Il est peu probable qu'on ait couronné le duc d'Anjou, la nuit, dans une église, épisode qui agrémente La Dame de Montsoreau. La Reine Margot, principalement, fourmille d'erreurs. Le duc de Nevers n'était pas absent. Il opina au conseil avant la Saint-Barthélémy. Et Henri de Navarre ne suivit pas la procession quatre jours après. Et Henri III ne revint pas de Pologne aussi vite. D'ailleurs, combien de rengaines, le miracle de l'aubépine, le balcon de Charles IX, les gants empoisonnés de Jeanne d'Albret. Pécuchet n'eut plus confiance en Dumas.
Il perdit même tout respect pour Walter Scott, à cause des bévues de son Quentin Durward. Le meurtre de l'évêque de Liège est avancé de quinze ans. La femme de Robert de Lamarck était Jeanne d'Arschel et non Hameline de Croy. Loin d'être tué par un soldat, il fut mis à mort par Maximilien, et la figure du Téméraire, quand on trouva son cadavre, n'exprimait aucune menace, puisque les loups l'avaient à demi dévorée.
Bouvard n'en continua pas moins Walter Scott, mais finit par s'ennuyer de la répétition des mêmes effets. L'héroïne, ordinairement, vit à la campagne avec son père, et l'amoureux, un enfant volé, est rétabli dans ses droits et triomphe de ses rivaux. Il y a toujours un mendiant philosophe, un châtelain bourru, des jeunes filles pures, des valets facétieux et d'interminables dialogues, une pruderie bête, manque complet de profondeur.
En haine du bric-à-brac, Bouvard prit George Sand.
Il s'enthousiasma pour les belles adultères et les nobles amants, aurait voulu être Jacques, Simon, Bénédict, Lélio, et habiter Venise ! Il poussait des soupirs, ne savait pas ce qu'il avait, se trouvait lui- même changé.
Pécuchet, travaillant la littérature historique, étudiait les pièces de théâtre. Il avala deux Pharamond, trois Clovis, quatre Charlemagne, plusieurs Philippe-Auguste, une foule de Jeanne d'Arc, et bien des marquises de Pompadour, et des conspirations de Cellamare !
Presque toutes lui parurent encore plus bêtes que les romans. Car il existe pour le théâtre une histoire convenue, que rien ne peut détruire. Louis XI ne manquera pas de s'agenouiller devant les figurines de son chapeau ; Henri IV sera constamment jovial ; Marie Stuart pleureuse, Richelieu cruel — enfin, tous les caractères se montrent d'un seul bloc, par amour des idées simples et respect de l'ignorance — si bien que le dramaturge, loin d'élever abaisse, au lieu d'instruire abrutit.
Comme Bouvard lui avait vanté George Sand, Pécuchet se mit à lire Consuelo, Horace, Mauprat, fut séduit par la défense des opprimés, le côté social, et républicain, les thèses.
Suivant Bouvard, elles gâtaient la fiction et il demanda au cabinet de lecture des romans d'amour.
A haute voix et l'un après l'autre, ils parcoururent La Nouvelle Héloïse, Delphine, Adolphe, Ourika. Mais les bâillements de celui qui écoutait gagnaient son compagnon, dont les mains bientôt laissaient tomber le livre par terre. Ils reprochaient à tous ceux-là de ne rien dire sur le milieu, l'époque, le costume des personnages. Le cœur seul est traité ; toujours du sentiment ! comme si le monde ne contenait pas autre chose !
Ensuite, ils tâtèrent des romans humoristiques ; tels que Le Voyage autour de ma chambre, par Xavier de Maistre, Sous les Tilleuls, d'Alphonse Karr. Dans ce genre de livres, on doit interrompre la narration pour parler de son chien, de ses pantoufles, ou de sa maîtresse. Un tel sans-gêne, d'abord les charma, puis leur parut stupide ; — car l'auteur efface son œuvre en y étalant sa personne.
Par besoin de dramatique, ils se plongèrent dans les romans d'aventures, l'intrigue les intéressait d'autant plus qu'elle était enchevêtrée, extraordinaire et impossible. Ils s'évertuaient à prévoir les dénouements, devinrent là dessus très forts, et se lassèrent d'une amusette, indigne d'esprits sérieux.
L'oeuvre de Balzac les émerveilla, tout à la fois comme une Babylone, et comme des grains de poussière sous le microscope. Dans les choses les plus banales, des aspects nouveaux surgirent. Ils n'avaient pas soupçonné la vie moderne aussi profonde.
"Quel observateur !" s'écriait Bouvard." »

[...]

Gustave Flaubert : Bouvard et Pécuchet



BIBLIOTHÈQUE : Toujours en avoir une chez soi, principalement quand on habite à la campagne.
LIVRE : Quel qu'il soit, toujours trop long.

Gustave Flaubert : Dictionnaires des idées reçues


(Billet déjà publié en mai 2009 sur le blog Feuilles d'automne)

vendredi 17 novembre 2017

Une historiette de Béatrice

Tout en entrant :
— « Vous avez des BD?
— Juste devant vous, monsieur. Bonjour. »
Clop, clop, clop. Bruit des livres qu'on laisse après avoir regardé la couverture. Son téléphone sonne fort (musique), il décroche et répond (fort) en sortant. Pas un regard, pas plus qu'en entrant.

mercredi 15 novembre 2017

Une bibliothèque

« Encore une fois, le paysage lui collait à la peau comme un vêtement familier et achevait de le rendre à ses repères habituels. Il n’y avait que des prospectus dans la boîte à lettres. Il les laissa dedans pour qu’ils pussent profiter de la chaleur du soir. Il éprouvait un besoin urgent de se mettre à l’aise et de faire du feu dans la cheminée. Il ouvrit les fenêtres pour que l’humidité de la nuit de juillet compense la chaleur de la flambée. La question du papier pour faire prendre le feu se posa de nouveau. Il avait dans sa poche, soigneusement plié, un numéro de Suck, mais il ne voulait pas le sacrifier aussi vite, alors qu’il avait réussi à lui faire passer la douane. Il préférait brûler un livre et, les yeux fermés, il attrapa une exemplaire du Quichotte, des éditions Sopena. C’était un ouvrage contre lequel il gardait une vielle rancœur et il se délectait d’avance à l’idée qu’il le destinait au bûcher, et son seul regret venait, tant pis, des illustrations qui accompagnaient les aventures de cet imbécile.
En manches de chemise, il édifia un curieux échafaudage de petit bois et de bûches, plaça le Quichotte au-dessus, les pages ouvertes et il y mit le feu. La scène lui rappela un vieux conte d’Andersen dans lequel le lecteur assiste avec angoisse à l’évolution d’une fleur de lin de sa naissance jusqu’à sa mort, devenue livre et brûlée dans une joyeuse cheminée de Noël. Il lui restait encore plus de trois mille cinq cent volumes sur les étagères, autant de barreaux de prison. De quoi faire trois mille cinq cent flambées pendant dix ans. »
 
Manuel Vázquez Montalbán : Tatouage (1976)
Traduit de l’espagnol par Michèle Gazier et Georges Tyras


samedi 11 novembre 2017

La date (Une histoire du Fleuve)


Quel plaisir de vous annoncer la parution du numéro 29 de la revue Le Visage Vert dans laquelle figure une nouvelle de votre serviteur ! La Date est le titre de cette histoire et a été orné par la très talentueuse Céline Brun-Picard qui avait bien voulu, il y a deux ans illustrer le recueil publié chez le même éditeur. Désormais, il est nettement plus facile de se procurer les publications du Visage Vert, leur distribution étant assurée en librairie.Vous pouvez donc le commander si vous ne le trouvez pas dans les rayons.
Votre serviteur espère que vous tirerez quelque plaisir à la lecture de son texte, ainsi que pour tous les autres qui garnissent cette dernière livraison.
Bien sûr, ce récit faisant parti de l'univers du Fleuve, on le retrouvera mentionné ici.

10/18 — Jules Verne : Famille-Sans-Nom




Jules Verne

Famille-Sans-Nom
Introduction et postface par Francis Lacassin

n° 1210
Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Série « Jules Verne inattendu »

317 pages (320 pages)
Dépôt légal : 1er trimestre 1978

Couverture de Pierre Bernard. Doc. DR
Volume quintuple

Sommaire :

Francis Lacassin : Jules Verne et le socialisme clandestin [7-36]
Jules Verne : Famille-Sans-Nom [37-307]
Table des matières [309-317]


(Contribution du Tenancier)
Index

Répétition
(Et là, le Tenancier tombe amoureux...)

vendredi 10 novembre 2017

Fable-express un peu type (où c'est ?)

Jadis il terrifiait tous les vide-greniers,
Croqueur de brocanteurs, bazardant leurs paniers.
Aujourd'hui, dans son pieu, ne veut plus jeter rien.
Oh bon sang, grands dieux ! l'ogre est végétarien ?

Mords alité !
L'ogre préfère les brocs au lit.

(par George WF Weaver)

jeudi 9 novembre 2017

Mois de novembre, mois maudit...








(Le Tenancier prie l'assistance publique de bien vouloir excuser les fautes et approximations qui émaillent ce document édifiant.)

mercredi 8 novembre 2017

Interro écrite (2)

Dans la série des préceptes idiots, savourons celui-ci :
« Les livres font partie des ces choses rares qui enrichissent ceux qui les achètent. »
À partir de ce postulat, faire la somme de bouquins inutiles, cons, stupides, voire obsolètes qui hantent les défunts catalogues.
Mesurer le taux de fiscalité de cet enrichissement.
Ne pas craindre de citer des noms.

10/18 — Berl Kutschinsky : Rapport sur les crimes sexuels et la pornographie au Danemark




Berl Kutschinsky

Rapport sur les crimes sexuels et la pornographie au Danemark
1970
Traduit de l'anglais par Gérard Lemaire

n° 702

Paris, Union Générale d'Édition
Coll. 10/18
Volume triple

316 pages (320 pages)
Dépôt légal : 2e trimestre 1972
Achevé d'imprimer : 15 juin 1972


(Contribution du Tenancier)
Index

mardi 7 novembre 2017

Le Tenancier n'aime pas les enfants

Que l’on vous avertisse immédiatement : le Tenancier n’aime pas les gluants. Il estime que ces créatures vagissantes qui méritent bien le nom « d’enfant » ne devraient retenir seulement notre attention que pour les exquis moments pour lesquels nous leur réservons un châtiment. Ces choses n’ont ni culture ni conversation et les maigres projets qu’ils peuvent échafauder sont déjà passés par les fourches caudines de notre expérience. Le plus fort, c’est qu’ils n’y prennent garde. Leur obstination est donc la preuve de leur sottise innée. C’est bien simple, s’il existe une organisation comme, par exemple, une W.C. Field Institution POUR l’enfance malheureuse, le Tenancier moribond fera réaliser tous ses avoirs pour faire un legs à cette heureuse initiative. Recta, on investira dans l’instrument de dressage !
Bien fait.
Il ne manquerait plus qu’ils viennent toucher à nos superbes illustrés anciens ! Mais, on ne vous rassurera pas, chers lecteurs, en vous déclarant qu’ils ont déjà essayé. Ne voilà-t-il pas qu’un de ces êtres répugnants a prétendu vouloir jeter son dévolu sur Le Buffon des Enfants, de Lorioux au prétexte confondant de gratuité qu’on y mentionnait le mot « enfant ». Devant cette casuistique de bac à sable, nous avons rétorqué que Buffon y était également mentionné et que nous ne nous sentons pas tenus d’accueillir tous les descendants de ce coco-là pour complaire à une éthérique lubie ou un l’on ne sait quel droit qui a bien dû être aboli. Parce que, arrêtez-moi si je me trompe, Buffon, c’est bien Ancien Régime et Compagnie, non ?


On s'est retenu d’appuyer la réplique par quelques taloches. On ne sait pourquoi, certains parents semblent tenir à leur clone-en-moins-bien. Ceux-là se froissent dès que l'on marque une preuve d'attention ordinaire à leur descendance, songeant peut-être que l'on saura convertir ces brutes à coups de mignardises. Espoir béât. Remarquez, ces créatures pernicieuses déteignent sur les adultes. Il suffit de faire une station sur les bancs qui entourent les terrains de jeux pour se rendre compte de cette régression. Qui peut tenir longtemps devant les prudhomismes puériculteurs de ces chaisières ? Et attention si vous vous mettez à parler de choses intelligentes… On sent bien qu’en haut du toboggan on vous guette du coin de l’œil ! Tout à coup on se dit que tout peut arriver, du genre Le Village des Damnés ou L’Invasion des Profanateurs de Sépultures. Quelque chose de terrible et d’angoissant. Alors on rentre précipitamment et l’on rouvre le bouquin de Lorioux et on regarde.
Et l’on respire un peu, on a mis le verrou.


Lorioux est l’un des illustrateurs appréciés du Tenancier. Il tomba sur cet exemplaire à la librairie où il travaillait comme salarié. Un client qui le recherchait ne s’était pas manifesté. Il l’ouvrit par une sorte de curiosité désœuvrée, il le rouvre désormais par passion.


Et dire que l’on prétendit mettre cela dans la main des enfants !
Le Tenancier rigole.




Le Buffon des Enfants
Textes de Bernard Roy
Illustré par Félix Lorioux
Marcus - 1945



Ce billet acerbe — mais justifié — a été publié en mai 2009 sur le blog Feuilles d'automne.

dimanche 5 novembre 2017

Interro écrite

Sachant que, selon le proverbe crétin « Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », faites l'inventaire imaginaire des rayonnages de Gérard de Villiers. 

samedi 4 novembre 2017

À propos de certaines parutions du Tenancier

https://bibliofleuve.blogspot.fr/

Pour ceux qui suivent les fictions rédigées par votre Tenancier, qu'ils sachent qu'outre une bibliographie entretenue sur le présent blog, un autre site, consacré aux histoires du Fleuve, a été créé depuis un certains temps. On rappelle ici son existence à l'occasion d'une remise en page légèrement plus lisible. Signalons enfin qu'il ne s'agit pas d'un recueil de nouvelles en ligne, mais plutôt de l'état d'avancement d'un chantier sur lequel, d'ailleurs, vous aurez bientôt des nouvelles...

mercredi 1 novembre 2017

Portrait revenu des limbes

Roland C. Wagner vu par Fabrice Le Minier 
(circa 1995)

Une historiette de Béatrice

— « 12 euros ! Mais c'est cher pour un roman !
 — Celui-ci, vous pouvez aussi l'acheter neuf pour 25 euros à la librairie de l'autre côté du pont. »