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samedi 6 février 2016

... et la poussière de sel.

« Il faut être nu et plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celle-ci dans celle-là et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lèvre à lèvre, depuis si longtemps, la terre et la mer. Entré dans l’eau, c’est le saisissement, la montée d’une glu froide et opaque, puis le plongeon dans le bourdonnement des oreilles, le nez coulant et la bouche amère — la nage, les bras vernis d’eau sortis de la mer pour se dorer dans le soleil et rabattus dans une torsion de tous les muscles ; la course de l’eau sur mon corps, cette possession tumultueuse de l’onde par mes jambes — et l’absence d’horizon. Sur le rivage, c’est la chute dans le sable, abandonné du monde, rentré dans ma pesanteur de chair et d’os, abruti de soleil, avec de loin en loin un regard pour mes bras où les flaques de peau sèche découvrent, avec le glissement de l’eau, le duvet blond et la poussière de sel. »
Ce petit passage de Camus est extrait du volume que Morvan Lebesque lui consacra dans la collection « Écrivains de toujours ». Malheureusement le titre dont il est tiré n’est pas mentionné. Si un camusien averti pouvait nous éclairer…

lundi 9 février 2015

L'homme du « Ridère »

Morvan Lebesque est un peu oublié sauf, sans doute, du milieu autonomiste breton, ce qui n’est guère la tasse de thé de votre Tenancier, entre parenthèses. Les quelques lecteurs attentifs l’auront lu récemment dans ce blog à propos de Bécassine. Restent également à redécouvrir certaines chroniques vigoureuses délivrées dans les années 50 au Canard enchaînée, recueillies ensuite en volume. Si certains de ces articles ont vieilli, celui qu’il consacra au Reader’s Digest demeure vivace, ne serait-ce qu’à la lueur de la conclusion et qui déborde, bien évidemment, du lectorat qu’il décrit et de son époque.
 
Ce lecteur qui m’envoie une coupure de presse, je l’en remercie mais le gronde de s’y prendre un peu tard. Ladite coupure de presse date en effet de janvier dernier. Elle ne comporte que cinq lignes, d’ailleurs publicitaires : c’est une réclame ou, comme on dit, un « pavé » destiné à nous aguicher et à nous vendre une marchandise bien connue : la Sélection du Reader’s Digest, en français ridère. Demandez le Ridère, organe officiel de l’Américain moyen en France ! Toute l’actualité mondiale une fois par mois dans le Ridère !
Vous connaissez tous le Ridère. Évangile de nos métros et Bible de nos autobus, à quoi se compare-t-il encore ? Il est notre mythologie portative, notre Légende du Siècle. Il est le coca-cola de la Littérature. Cependant, son plus grand mérite n’est point d’occuper nos loisirs. Il est d’avoir créé un climat à la fois grave et euphorique et d’avoir fait se lever, quelque part aux U.S.A., un tiède alizé de conformisme qui a déferlé jusque chez nous. Il est aussi d’avoir mis au monde une sorte de héros de notre temps, un Tarzan en manches de chemise et en pantoufles, dont les aventures exemplaires se lisent en filigrane des « récits vécus » et des « reportages condensés ».
L’homme du Ridère naquit au début du siècle, dans un village du Middle-west, et sa jeunesse s’écoula entre le Collège-des-Belles-Années qui le fait sourire encore et la Petite-Église-de-Notre-Enfance dont il ne se souvient jamais sans écraser une larme furtive. La providence lui avait donné un père dont il nous entretient assez rarement et que nous ne voyons guère apparaître que dans deux ou trois circonstances historiques, par exemple lorsque l’homme du Ridère s’engage à dix-huit ans dans l’armée et qu’il lui annonce sa décision irrévocable. Alors, le père pose son cigare, demeure un temps silencieux, contemple gravement son fils et lui dit : « Bien, garçon ». Par contre, la mère (Mammy), de notre héros occupe littéralement le devant de la scène. Sans doute a-t-elle été jeune en son temps, comme tout le monde ; mais depuis une bonne quarantaine d’années, c’est une douce petite vieille à cheveux blancs et à lunettes de fer qui chante à mi-voix, conseille les filles du village et reçoit devant sa porte le salut déférent de M. Elias-Robinson, notre-nouveau-pasteur. L’amour et la vénération de l’homme du Ridère pour sa Mammy passe tous ses autres sentiments. Il pense à sa Mammy lorsqu’une impulsion irrésistible lui fait fuir un mauvais lieu où il avait commandé de la bière ; il pense çà elle en choisissant sa femme, la rieuse Maggy qui a tant de peine à apprendre à faire les cakes ; il pense à elle lorsque Maggy accouche pour la première fois et que, dans le couloir de la clinique qu’il arpentait fiévreusement, il tombe à genoux pour remercier Dieu de lui avoir donné un fils ; il pense à elle enfin jusque dans la salle enfumée du Club des Anciens où les amis de collège (dont un est devenu clergyman) se réunissent un fois l’an pour se donner d’affectueuses bourrades. C’est mammy qui a fait de l’homme du Ridère ce qu’il est : un gentleman yankee (ou gentleman-ridère) dont la conscience est pure et qui ne craint rien au monde, sauf Dieu et la mauvaise haleine.
L’homme du Ridère loue Dieu dans son temple et se protège de la mauvaise haleine grâce au dentifrice Colgate. (Maggy semblait distante et refusait ses baisers au clair de lune. « O Harry, lui dit-elle, vous devriez aller voir votre dentiste. ») L’homme du Ridère mûrit tôt et sagement. Il prend du ventre, porte des bretelles à fleurs et se livre à ses péchés mignons. Il apprend le nom des plantes, se tient au courant des derniers bombardements atomiques, des progrès de la chirurgie et de l’infinie variété du vocabulaire. (« que signifie BEGONIA ? Est-ce : 1. un tuyau d’arrosage ; 2. un maréchal de France ; 3. une fleur ; 4. un célèbre cabaret parisien ? Réponse page 37 »). Il s’intéresse passionnément à ses frères humains et se sent la gorge serrée en évoquant l’être le plus extraordinaire qu’il a connu. L’un de ces êtres extraordinaires était un sourd-muet de naissance qui, par un miracle de volonté, est devenu ténor de grand opéra. Mais il y eut aussi la petite fille atteinte de paralysie infantile et sœur aînée de cinq enfants qui, un beau jour, se jeta dans la maison en flamme pour sauver son grand-père. Car le monde de l’homme du Ridère est encombré de deuils et de catastrophes et lui-même n’en est pas à l’abri ; il peut perdre son emploi et il lui arriverait, ainsi éprouvé, de sombrer dans une tristesse vague si, à ce moment précis, le bon docteur aux yeux bleus du village ne lui mettait la main sur l’épaule et ne lui disait qu’il est un homme, que diable ! et qu’il ne doit point se laisser aller pour si peu au découragement.
Ce monde rose et bleu où l’on fait des enfants et des dollars et au bout duquel un ascenseur vous attend pour vous conduire à Dieu sans secousse, l’homme du Ridère en demeure le chef-d’œuvre, le roseau pensant en duralumin. A force de le lire et de voir vivre cet homme, je croyais le connaître intimement. Je me trompais. Un lecteur, donc, m’envoie cette coupure de presse :
« J’étais en train de voir réellement griller un être humain. »
Lisez « Sélection » de Janvier, vous saurez ce que les journaux ne disent pas. Vous croirez assister vous-même à une exécution sur la chaise électrique. Achetez dès aujourd’hui notre « Sélection » de janvier.
Grâces lui soient rendues, à présent je sais. Je connais en sa rêverie la plus intime cet enfant béni de Dieu, l’homme du Ridère. J’ai franchi la dernière porte et je suis entré dans le jardin secret. je l’ai vu à l’heure trouble où il s’offrait sans témoins un spectacle de choix. Une belle fille nue ? O honte, non ! Hosanna au plus haut des cieux, l’homme du Ridère, ce saint des Derniers Jours, occupe ses pieux loisirs à regarder un homme griller vif, par le trou de la serrure.
 
Morvan Lebesque : Chroniques du Canard. (1960)

mercredi 4 février 2015

Histoire de bonniche — 1

Il y a trois jour, je tombe sur la page d’accueil de Google avec une illustration (paraît que ça s’appelle un Doodle) représentant le 110e anniversaire de la première publication de Bécassine. Déjà, on est intrigué par le fait que l’on marque une telle commémoration, 110 n’étant pas tout à fait un chiffre rond pour ce genre de rappel. On se doute que si notre interrogation s’arrêtait à ce genre de constat, on ne prendrait même pas la peine d’écrire un seuil mot à ce sujet. On se dirait simplement qu’une entreprise comme Gautier Languereau — si tant est que cet éditeur s’occupe toujours de sa publication — a simplement besoin de relancer les ventes, histoire de protéger des droits qui vont commencer à entrer en dans le domaine public (Pichon, le dessinateur meurt en 1953) dans une dizaine d’années. Peu nous chaut d’ailleurs. Que cette série appartienne au domaine public ou fasse les choux gras de ce qui est devenue depuis belle lurette une filiale d’Hachette nous importe somme toute assez peu.


Ce qui nous gêne, c’est que la représentation de ce personnage et ce qu’elle recouvre continue de ne pas être perçu à sa juste mesure. Tout au plus y voit-on l’image de la gentille provinciale arrivée à Paris et dont le bon sens, la droiture et les maladresses ont fait les beaux jours de la Semaine de Suzette et l’objet de transmissions familiales jusqu’à nos jours. Mais qui est donc Bécassine ? Elle fait partie de cette cohorte de bonniches bretonnes arrivées à Paris à la Belle Époque gare Montparnasse. Bécassine fait exception, puisqu’il semble qu’on soit allé la chercher dans son plou lors d’une villégiature. Elle échappe en partie aux risques inhérents à l’exil des jeunes femmes vers la capitale à l’ouverture des lignes de chemin de fer de l’Ouest, bouleversement qui allait implanter une communauté bretonne dans le même quartier Montparnasse. Elle échappe également aux rabatteurs qui cueille nombre de jeunes filles au sortir du train — l’imaginaire indique des voyages en wagons à bestiaux, on a connu des immigrations ultérieures en pires conditions — pour les vouer à la prostitution. Ces rabatteurs parlent le breton, parfois, disposition rassurante pour quelqu’un jamais sorti d’un milieu rural débarquant soudainement en pleine vie citadine. Nous y reviendrons. Bécassine donc est le produit d’une société où la répartition des richesses, l’accession à la culture est accaparée par une minorité sociale. Cette fin du XIXe est dure pour une population issue du prolétariat ou de la paysannerie et dans un pays comme la Bretagne, bien souvent asservie à l’ordre de la religion — l’expulsion des congrégation en 1880 et la séparation de l’église et de l’État en 1905 sont certes contemporaine de Bécassine, mais il faut compter sur une grande inertie sociale dans les communautés rurales reculées comme certains coins de Bretagne. Cette soumission à un ordre moral et social très rigide provoque d’une part le maintien d’un niveau culturel si bas qu’il revient à néant, à une reproduction en circuit fermé d’un système oppressif (Je compte pour ma part dans cette génération pas moins de quatre religieuses dans une famille de douze enfants parmi mes aïeux, débouché naturel pour les filles sans dot ou sans perspective de mariage et reproduction du système par « endogamie », si l’on peut dire…) et qui provoque une immigration de l’intérieure très importante tant vers Paris que dans certaines autres régions de France. La Bretagne est à ce moment un pays qui souffre d’une arriération sociale dont on fera énormément de représentations dans la littérature populaire — La description du village de Kergario dans La conspiration des milliardaires (1899-1900) de Gustave Le Rouge est édifiante à ce titre :
« Rares étaient les habitants de ce village qui n’y fussent point nés. Jamais un livre ni un journal n’y pénétraient. les pauvres paysans ignoraient même sous quel gouvernement ils vivaient. Ils ne connaissaient rien du restant de l’univers
Une année, des artistes séduit parla sauvage beauté des paysages environnants, essayèrent de s’y installer. Ils durent bientôt partir.
Dès les premiers jours, les enfant leurs avaient jeté des pierres, les femmes les avait injuriés et les paysans les avaient poursuivis armés de fourches et de bâtons. »
 De même, dans le pays des lettres plus « nobles », Remy de Gourmont se gausse des Bretons qui croient à l’influence de la Lune sur les marées. On pardonne volontiers à Gourmont, comme à Le Rouge, tant le préjugé sur l’arriération de la Bretagne et du Breton est prégnante à l’époque et vérifiable parfois (même si Gourmont rate ici, effectivement, son coup !)
Bécassine véhicule les pires clichés sur les Bretonnes à la fin du XIXe siècle et il serait peut être bon à ce sujet d’ouvrir ici des guillemets :
« On croit à tort que les pouvoirs ont toujours souhaité un Breton assimilé. En fait, il faut distinguer deux périodes : avant la société de consommation — et aujourd’hui.
Au cours de la première période, la bourgeoisie fabrique des inférieurs nommés. Elle en est encore au mercenariat artisanal ou domestique qui réclame une soumission motivée : le prolétaire doit se reconnaître dépendant et pour cela, rien de mieux que l’exotisme. Les Madames françaises exigent de leur bonne bretonne qu’elle serve en coiffe. D’abord pour le spectacle, quand on a des invités ; ensuite et surtout, pour que cette fille n’oublie pas ses origines. Elle est servante puisque Bretonne, renier son pays serait refuser sa condition ; nous l’avons ramenée de nos vacances, sans nous elle pataugerait encore dans ses gadoues avec ses cochons, elle nous doit la gratitude ; et puis, sa coiffe répond de ses vertus, tant qu’elle les portera, elle gardera un pied en Bretagne, ne s’émancipera pas, ne nous jouera pas le tour affreux de cesser de croire en Dieu et en nous. La Bretagne garantit le Breton. Il importe même qu’il soit un peu niais, effaré : ce grand enfant se donnera à son patron comme à un père. Toutefois, sa différence ne doit point excéder le pittoresque car alors, il ferait figure d’étranger, donc d’adulte. Il se récupérerait, ne nous appartiendrait plus.
Observez l’immortelle Bécassine : elle ne prononce guère que trois mots de Breton, Ma doue beniguet ; mais ces trois mots suffisent à composer son personnage, la Bretonne risible mais bien-pensante, solide comme un menhir. Tous les attributs de l’indigène apprivoisé, Bécassine les cumule : le servage (mais supérieur, en maison bourgeoise), la naïveté roublarde (on la croit idiote mais elle trompe son monde), la rondeur ébaubie, le dévouement total à ses maîtres, enfin la religion — ça ne nuit jamais. En 1939 des protestation s’élèveront en Bretagne contre un film qui représente cette ilote, et les producteurs éberlués reprendront point par point ce catalogue : « Pourquoi cette indignation ? Bécassine n’incarne-t-elle pas les vertus bretonnes, la piété, le dévouement sans limite, la simplicité rustique ? » Simple, en effet : Bécassine vit hors du temps et du monde, dans le cocon de sa dévotion à Mme de Grand-Air : ce cocon n’est autre que sa Bretagne qu’elle a transportée avec elle et qui la préserve des « tentations ». L’extérieur est pour elle l’enfer, les trains, les bateaux, la grande ville, ma doue beniguet, l’épouvantent ; toute rencontre lui inspire méfiance, elle ferme l’oreille à tout propos qui ne concerne pas son service domestique : quand la guerre de 14 éclate, elle demande à Firmin et à Zidore la signification du mot boche qu’elle n’a jamais entendu.
Caricature ? Soit. Mais sur fond de vérité : car pareil chef-d’œuvre s’usine en Bretagne même — et s’usine en français. Importée de Paris et répandue dans les cinq départements, toute une littérature, Bonne Presse, bulletins paroissiaux, livres de Prix, éduque dès l’enfance le futur prolétaire. Son but est de fabriquer des Bécassins et des Bécassinnes : le huis clos britto-patronal du « bon ouvrier », de la « servante au grand cœur » — la Bretagne elle-même servante exemplaire, sainte Anne de la buanderie. Chaque Breton susceptible de quitter la glèbe se voit ainsi pourvu d’une sorte de dictionnaire-viatique où les mots qu’il risque d’entendre à la ville lui sont d’avance traduits, accompagnés d’un commentaire péjoratif qui exalte contre eux les vertus du terroir. Feuilletons ce florilège : « Qu’est-ce que le socialisme ? C’est simple, ôte-toi de là que je m’y mette. Cet égoïsme-là n’est pas breton » (Bulletin d’Auray, 1907) « Plutôt la mort que la souillure ! noble devise de ta petite patrie ! Oui, plutôt mourir que de souiller son âme par le péché d’envie et de rébellion ! » (La Flamme des Bretons, 1902.) « Jamais Breton ne fit trahison, voilà ce que tu répondras fièrement à ceux qui te pousseront à faire la grève. » (Yannick mon ami, 1905.) Un saint nouveau s’inscrit au calendrier : « Saint Anne protège les Bretons mais saint Dicat les envoie en enfer. » (Bulletin de Sainte-Luce, Loire-Inférieure.) « Tu devras choisir, Maryvonne : Saint Yves qui t’emmène au paradis ou saint Dicat qui t’emmène au bal. » (Le Pèlerin). D’édifiantes « histoires vécues » illustrent cette doctrine, ramenant toutes à la Bretagne en conclusion. Pierre, le mauvais génie de Yannick, se laisse tenter par les meneurs, les suit au cabaret, sombre avec eux dans l’ivrognerie et l’anarchisme et « sa vieille mère en en coiffe » en meurt de chagrin ; pour avoir une seule fois oublié ses pâques, Fanchette la petite Quimpéroise, vole et meurt repentante en prison, « quelle honte pour son village ! » Vers 1920, les jeunes Bretonnes commencent à se lasser du métier de servante, étudient la dactylographie, la mécanographie ; en hâte, un bon abbé Cadic les en dissuade : à quoi bon traîner dans les rues de Paris en quête de situations qui ne se rencontrent jamais ? » « Déjà quelques unes, parmi les plus sages d’entre vous, ont retrouvé le chemin de la domesticité. Faites comme elles. »
(Morvan Lebesque : Comment peut-on être Breton, 1970)

On me pardonnera cette longue parenthèse mais elle prêche par son éloquence quant à la condition des Bretons, et plus spécialement de la femme en Bretagne à cette époque, mais aussi, bien sûr, dans les autres régions de France. On le voit, Bécassine est l’épiphénomène d’une institution bien établie à la Belle Époque et qui ne se borne pas qu’à l’accroissement spectaculaire de la domesticité dans les maisons bourgeoises mais également qui instaure la sujétion de toute une classe sociale fraîchement immigrée dans la capitale.

(A suivre...)




Pour lire dans l'ordre :

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