mercredi 27 juillet 2016

Tuileries

Quelques temps après un court échange — qu’il serait incongru de qualifier de « technique », surtout venant de moi — je reçus la plaquette ci-dessous, signée par Dominique Autrou et Hélène Verdier. Textes et photographies s’y répondent et s’accompagnent, moins mises en pages que mises en scène. J’ai pris un long plaisir à goûter lentement le livre, un acte paisible accompagné de divagations paresseuses qui allaient, évidemment, au-delà des Tuileries. Mais que dire de son contenu qui ne vaut que pour les images qu’elles suscitent en chacun de nous ? Combien de ces livres, alors que j’étais libraire, passés entre mes mains et dont la seule possibilité de les recommander était de les glisser en des mains de confiance ? Impossible de garder ici, sur ce blog, l’intimité de l’échange, cette même intimité qui nous relie à certains livres. Scanner et reproduire n’est pas montrer ou sentir – en l’occurrence, pour cette dernière sensation, la texture du papier.  Quel plaisir de recevoir ce galop d’essai (tiré à 10 exemplaires seulement) ! Il va falloir que je me mette en chasse de leurs livres. Le défaut du plaisir est qu’on doit parlementer avec le désir. On vous tiendra au courant dès qu’une édition accessible au public sortira. Il vous faudra chercher, ouvrir l’ouvrage et décider qu’il vous suivra. Pour la durée de la cohabitation, ce sera à l’amiable.

2 commentaires:

  1. Oh merci, cher tenancier, c'est très gentil de votre part de toucher un mot par ici.
    Bon, ça va rester relativement simple, hein. En tout cas grand plaisir du partage, aussi.

    RépondreSupprimer
  2. J'ai omis de citer un autre plaisir et non des moindres : chaque exemplaire a forcément été touché par l'auteur puisque c'est lui qui l'a fabriqué...

    RépondreSupprimer